Vous n’avez que 48h à Abidjan, mais vous voulez profiter au maximum de ce que la ville a à offrir ?
Pas de panique, ce guide est fait pour vous ! Que vous soyez amateur de culture, de bonne bouffe ou de découverte urbaine, Abidjan vous réserve bien des surprises. Alors, comment optimiser votre séjour dans la capitale ivoirienne ?
Suivez le guide pour un itinéraire sans fausse note !
Abidjan en 48h :
guide complet des
incontournables et bonnes
adresses
Sommaire
Pourquoi Abidjan mérite qu’on lui consacre 48h
Jour 1 – Le Plateau : comprendre Abidjan avant de la parcourir
Treichville et Adjamé : l’énergie brute de la ville
Cocody : culture, calme relatif et adresses qui comptent
Jour 2 – Grand-Bassam et Assinie : respirer, marcher, ralentir
Manger à Abidjan : bien plus qu’une question de repas
Se déplacer, gérer son temps, éviter les pièges
Abidjan en 48h : ce que vous retiendrez vraiment
Pourquoi Abidjan mérite qu’on lui consacre 48h
Vous avez 48 heures à Abidjan. Pas une de plus. Alors la vraie question n’est pas « que voir ? » mais plutôt « que ne pas rater ? »
Abidjan n’est pas une ville qu’on visite passivement. Elle se traverse, elle s’écoute, elle se vit.
En deux jours, vous n’en ferez pas le tour, et c’est tant mieux. L’objectif n’est pas l’exhaustivité, mais l’expérience : comprendre son rythme, ses contrastes, ses saveurs, et cette énergie très particulière qui fait dire à beaucoup qu’Abidjan n’est pas une capitale comme les autres.
Jour 1 – Le Plateau : comprendre Abidjan avant de la parcourir
Commencer par le Plateau n’est pas un hasard. C’est ici que se lit l’histoire moderne de la Côte d’Ivoire : institutions, architecture, symboles.
La Cathédrale Saint-Paul, visible de loin, impose le silence. Même les visiteurs pressés y ralentissent le pas. L’architecture surprend, mais surtout, elle raconte une ambition : celle d’un pays tourné vers l’avenir.
À quelques minutes à pied, la Place de la République et les bâtiments administratifs donnent une première lecture de la ville : sérieuse, structurée, mais jamais figée.
Posez-vous une question simple : comment une ville aussi intense arrive-t-elle à fonctionner ?La réponse commence ici.
Eglise Saint Michel Adjamé
Treichville et Adjamé : l’énergie brute de la ville
Changement d’ambiance radical. À Treichville, Abidjan parle fort.
Les marchés sont une expérience à part entière. Pas un décor. Un organisme vivant. On y vient pour acheter, certes, mais surtout pour observer. Les étals racontent la gastronomie locale, les tissus racontent les fêtes à venir, et les discussions racontent la ville mieux que n’importe quel guide.
À Adjamé, le rythme s’accélère encore plus. Ici, tout va vite. Trop vite parfois. Mais c’est précisément ce qui rend l’expérience authentique. Prenez le temps, même au milieu du chaos apparent. Abidjan se mérite.
Cocody : culture, respiration et équilibre
Après l’intensité, Cocody offre une forme d’équilibre.Plus vert, plus résidentiel, plus posé — en apparence.
Le Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire mérite une vraie visite, pas un passage éclair. Masques, sculptures, objets rituels : chaque pièce remet en perspective ce que vous avez vu dans la rue quelques heures plus tôt.
Cocody, c’est aussi l’endroit idéal pour une pause : un café, un restaurant calme, une conversation plus longue. Vous commencez à sentir que la ville n’est pas qu’un tumulte. Elle sait aussi respirer.
Jour 2 – Grand-Bassam et Assinie : respirer autrement
Le deuxième jour change de tempo.
Direction Grand-Bassam, ancienne capitale coloniale classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ici, on marche. On observe les façades, on longe la lagune, on comprend l’histoire autrement. Bassam ne crie pas, elle raconte. C’est une parenthèse nécessaire pour mesurer le contraste avec Abidjan.
Plus loin, Assinie offre une autre forme de respiration : la plage, l’océan, le sable chaud. Pas besoin d’en faire trop. Parfois, ne rien faire est exactement ce qu’il faut pour apprécier un voyage.
Manger à Abidjan : bien plus qu’une question de repas
À Abidjan, manger est un acte social. Un plat raconte une région, une histoire, un savoir-faire.
Garba, poisson braisé, attiéké, sauces traditionnelles… Chaque repas est une découverte. Prenez le temps de demander, de goûter, de comparer. Les meilleures adresses ne sont pas toujours les plus visibles, mais elles sont souvent celles où l’on vous explique ce que vous mangez.
Image Freepik
Se déplacer, gérer son temps, éviter les pièges
Deux jours passent vite. Très vite.
Quelques principes simples font la différence :
- anticipez les embouteillages,
- privilégiez des zones cohérentes par demi-journée,
- acceptez de ne pas tout voir.
Abidjan ne se consomme pas. Elle s’apprivoise.
Abidjan en 48h : ce que vous retiendrez vraiment
Au final, vous ne retiendrez pas seulement des lieux.
Vous retiendrez une ambiance, des voix, des contrastes.
Abidjan en 48h, ce n’est pas un résumé.
C’est une première rencontre.
Et souvent, l’envie de revenir.